La Guilde Saint Georges
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 Que c'est il vraiment passé?

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2 participants
AuteurMessage
Bruno
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Bruno


Messages : 297
Date d'inscription : 23/10/2010
Age : 36

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MessageSujet: Que c'est il vraiment passé?   Que c'est il vraiment passé? Icon_minitimeDim 21 Aoû 2011 - 15:25

2003…

Après l’avoir si bien combattu qu’on le pensait oublié, le spectre de la contamination revient planer sur les rues des pays occidentaux. Des cas isolés, tout d’abord. Des recrudescences virales aux germes colportés par les moustiques, les cafards et la vermine immunisée aux microbes qu’elle véhicule, et dont la mutation accélérée des souches prend l’humanité de vitesse. Mouches, cafards, moustiques et rats suscitent une paranoïa qui se transforme vite en une véritable phobie de la contamination. Le climat achève de se dérégler, favorisant l’activité des parasites du sang et le réveil de souches particulièrement virulentes. Les animaux d’élevage sont frappés une nouvelle fois, et les hommes suivent sans tarder, victimes de piqûres, de contaminations alimentaires et d’allergies de plus en plus violentes. Les cas de viande infestée se multiplient, les étés caniculaires s’accompagnent d’une prolifération anormale des moustiques, les premiers cas de piqûres mortelles apparaissent aux Etats-Unis, l’eau des cités devient douteuse, les crues spectaculaires envahissent les rues des pays de l’Est, les alertes à la fièvre jaune font trembler les bastions du monde occidental…

Etats-Unis… Les piqûres de moustique causent des centaines de mort…

2004…

Mesure de précaution, prémisses d’une vague de psychose sans précédent, le transit des denrées périssables est frappé de contrôles draconiens qui se transforment vite en interdictions pures et simples. Les pays les plus industrialisés sont les plus gravement touchés par le phénomène, dont les premières manifestations ciblent les fondements des sociétés humaines en s’attaquant à la nourriture, à l’eau et aux défenses immunitaires. Les Etats-Unis durcissent leur politique de protection et finissent par rompre leurs accords commerciaux avec la plupart des pays d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Europe de l’Est. Dans les pays les plus pauvres, en proie à l’embargo des grandes puissances, la question des ressources alimentaires débouche sur une crise sans précédent. L'Afrique, l’Asie, puis l’Amérique du Sud sont frappées de plein fouet par la famine et la propagation des germes. Les rapports catastrophiques de l’OMS et de l’OMC plongent les nations occidentales dans le bourbier d’une politique internationale incapable de gérer ce chaos en gestation.
Et dans les ténèbres, la vermine grouille…

Les Etats-Unis rompent leurs accords d’aide humanitaire et bloquent leurs frontières…
Grande-Bretagne, France… La paranoïa s’empare des usagers des transports et du métro…

2006…

Le phénomène se nourrit des premiers tremblements des civilisations humaines. La passion et la peur alimentent les mouvements contestataires, les sectes ivres de fin du monde et les courants de pensée prônant le retour à l’état naturel. Les consciences s’éveillent aux égarements de l’ère moderne et aux atrocités infligées à la planète, et le chaos entraîne l’humanité dans une spirale d’attentats terroristes, d’exils, d’émeutes et de suicides collectifs. L’hécatombe se poursuit, les victimes de la folie des hommes s’ajoutent à celles du fléau de la vermine, et le monde morcelé plonge dans le chaos…
Les morts s’accumulent par dizaines de milliers, victimes des épidémies et de la contamination par l’eau, la viande bovine et les piqûres d’insectes. Face au danger, les hommes paniquent, comme ces fourmis qu’un coup de pied suffit à faire courir en tous sens. L’urgence d’une solution aux vagues d’épidémie crée des fissures dans les piliers des sociétés modernes, reléguant au second plan les affaires politiques, le commerce et la gestion des foules. Les cortèges médicaux avouent leur impuissance. Qu’un vaccin semble efficace, et ce sont dix nouvelles mutations qui apparaissent, plus meurtrières encore. Qu’un traitement insecticide fasse ses preuves, et ce sont des rats, des araignées, qui s’attaquent aux réserves alimentaires…

Espagne, Italie, Portugal… Des nuées de criquets venus d’Afrique s’abattent sur les champs…

2008…

Des conseils spéciaux fleurissent, composés de scientifiques, de diplomates et de militaires. Premières mesures d’urgence votées : la mobilisation de l’armée et le lancement de vastes campagnes de traitement chimique. Des équipes mêlant biologistes et militaires procèdent à des essais d’armes et de poisons spécifiques, des missions d’extermination sont envoyées dans les souterrains des principales villes, des secteurs entiers sont placés en quarantaine, des flots d’insecticide sont déversés dans les rues, sur les champs…
Alors que les chercheurs avouent leur incapacité, on retrouve des restes d’oiseaux, des cadavres de chiens égorgés, des corps humains aux orbites creuses et aux entrailles rongées, au petit matin, sur les bancs des stations de métro. Aucune explication ne semble réaliste. Des centaines d’espèces ont muté, en moins d’une dizaine d’années, pour devenir des véhicules de bactéries mortelles ou des monstruosités aux proportions terriblement réelles. Les pires craintes de l’humanité prennent forme dans les souterrains, le monde devient cauchemar, la vermine devient omniprésente dans les esprits, et dans les rues…

Etats-Unis, Russie, France… Les gouvernements votent l’intervention sanitaire de l’armée…
Japon, Europe… Des corps sont retrouvés dans les souterrains, déchiquetés par les rats…

2011…

L’armée entre en croisade dans des villes hystériques, en proie à la panique et au pillage, et les véhicules blindés arpentent les rues jonchées de verre et de débris. L’exode se généralise dans tous les pays occidentaux, comme une interminable procession d’hommes et de femmes terrifiés. Les villes se vident, abandonnés à la vermine et aux camions des soldats. En Amérique du Nord et en Europe du Sud, les champs subissent les assauts de nuées de sauterelles, contre lesquelles les pluies d’insecticides semblent inefficaces, et les pays d’Europe de l’Est tremblent sous la menace de hordes de cafards, de moustiques et de charognards. Les villages désertés à la hâte servent de nids aux araignées, les bas-côtés des routes s’emplissent de véhicules accidentés et l’homme alimente le chaos par sa terreur et son impuissance.
Les égouts et les souterrains des grandes villes deviennent l’antre grouillant des vers, des parasites, des monstres gorgés de produits chimiques militaires. En surface, les rues sont à feu et à sang.
Mobilisée pour faire face au péril insecte, l’armée se retrouve confrontée aux émeutes, aux fuyards, aux fanatiques armés et aux attentats terroristes de plus en plus violents. Les zones de conflit se multiplient aux frontières des états déchirés, et les armes bactériologiques déciment des centaines de milliers de personnes sans qu’aucun organisme international ne soit capable d’intervenir. Les premières communautés de radicaux se barricadent derrière les murs de complexes militaires, investis de force, ou d’usines de conditionnement censées assurer quelques mois de survie alimentaire. Les gangs ravagent les villes en feu, les fanatiques tombent sous les balles de l’armée et les morsures des atrocités grouillantes…

Europe… Des convois de déchets radioactifs sont pris d’assaut par les éco-terroristes…
Russie, Europe de l’Est… Des alertes à l’Ebola font trembler les gouvernements…

2016…

L’acheminement de l’électricité et de l’eau devient un vague souvenir… Les relais de communication s’éteignent un à un, les médias ne diffusent plus que pour des foyers vides où des cadavres en décomposition, figés devant leurs téléviseurs, attendent de nourrir les charognards. Privée des fondements de sa civilisation, l’humanité se voit contrainte de redécouvrir les lois élémentaires de la survie. Des communautés se forment, des convois de nomades s’organisent, des survivants se fédèrent autour de bâtiments fortifiés, de centrales électriques ou de points d’eau pourvus de filtres.
La majorité des hommes reste soudée par une terreur et une haine viscérales de la vermine, mais de nouveaux courants de pensée peu à peu gagnent du terrain au sein des communautés reconstituées. Des groupes de chasseurs se forment, armés de trouvailles meurtrières puisées dans des stocks militaires abandonnés. Des prophètes se dressent, hérauts de vérités mâtinées d’écologisme, de foi primordiale et de chamanisme. Les terroristes écologiques multiplient les assauts contre les forteresses de métal et les dernières usines en activité. De nombreuses communautés se fédèrent autour de valeurs aussi radicales que la destruction de la vermine, la célébration du réveil de la Terre, l’avènement d’un nouveau cycle, la vénération païenne des araignées ou des cafards…

2037…

Que reste-t-il, de notre monde à l’agonie ?
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Paul-Antoine
Maître de la guilde de St Georges
Paul-Antoine


Messages : 845
Date d'inscription : 08/11/2009
Age : 38
Localisation : Outer Heaven

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MessageSujet: Re: Que c'est il vraiment passé?   Que c'est il vraiment passé? Icon_minitimeJeu 25 Aoû 2011 - 21:26

il reste le SYFFON ou plutôt DR.SYFFON
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