La Guilde Saint Georges
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Olaf
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeLun 2 Fév 2015 - 11:59

Nadal a écrit:

Comment réparer les navires? Que faire de  l'Eleonora's Falcon et son équipage? Souhaitez-vous accomplir le reste de la mission, ou avez-vous d'autres projets?

Ces tracasseries ne resteront pas longtemps sans solution face à une bonne bière, j'invite donc les vaillants corsaires du Squale à venir fêter chez moi notre victoire, à cette date, c'est-à-dire le 21 février!


Dernière édition par Olaf le Ven 13 Sep 2019 - 17:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeMer 25 Fév 2015 - 17:44

Qui a une idée de nom pour notre polacre?


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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeVen 27 Fév 2015 - 11:28

Polacre 1 ?

Le Normandie ?

Terreur de l’Atlantique ?

Léviathan Royal ?

Le Barracuda ? Et tout le monde chantera et portera des colliers en or.
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeVen 27 Fév 2015 - 11:57

Richelieu a suggéré "La Pourpre et le Sang"...
Outre le fait que ça fasse long, je préfèrerais alors "Pour la Pourpre et par le Sang"; mais ça ressemblerait alors davantage à une devise plutôt qu'au nom d'un navire.
"Normandie" plaît bien à Guillaume, mais cela peut rappeler quelques souvenirs douloureux, pour lesquels il vaudrait mieux rester discrets...
D'autres suggestions?


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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeSam 28 Fév 2015 - 8:41

Le Saint-Michel : pour rappeler nos exploits à Cayenne, notre passage en Normandie (en private joke) et pour la France.
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeSam 28 Fév 2015 - 10:13

"Saint Michel", ça c'est un vrai nom de navire qui sonne bien!
J'avais aussi pensé au "Chat noir", pour rappeler certains épisodes de la vie du navire, et parce que Richelieu aime bien les chats, mais je crains d'avoir du mal à recruter par la suite...
Y a-t-il d'autres corsaires qui votent pour "Saint Michel"?


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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 10:23

"Saint Michel", ça me plait
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeDim 1 Mar 2015 - 22:18

J'approuve.

(Et puis si un jour vous allez vraiment en Normandie, il existe son cousin futur.)
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeLun 2 Mar 2015 - 14:48

Bon, "Saint Michel" semble avoir la préférence, si ça convient au cardinal...


Dernière édition par Olaf le Ven 13 Sep 2019 - 17:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeMer 4 Mar 2015 - 14:21

Un résumé pour les absents:

Après le combat, les deux navires sont restés sur place jusqu'au 20 octobre: tout l'or qui a pu être récupéré a été chargé sur Le Squale, lequel a bénéficié de quelques réparations de fortune pour son gréement. Puis, les deux navires ont fait voile vers Sainte Anne de la Guadeloupe, où nous pensons que la population nous accueillera favorablement pour une escale discrète, puisque nous les avions sauvés d'une attaque de caraïbes, en 1639.
Le 25 octobre 1640, les deux navires arrivent à destination. Une douzaine de marins de la polacre se joignent à nous, ainsi que William Mowett, leur canonnier.
Le 5 novembre les deux navires sont réparés, les vivres complétés, et nous mettons les voiles pour la France.
Le 16 décembre, les deux navires arrivent au Havre, envoi d'un message à Richelieu. Tout le monde est consigné à bord en attendant l'arrivée d'une garde conséquente pour escorter le trésor jusqu'à Paris.
Le 23 décembre, Richelieu est au Havre avec une compagnie de mousquetaires. Le cardinal décide de garder Henry Parker et Jack Aubrey. Quant au reste de l'équipage, que nous avions gardé prisonnier avec nous par crainte de fuites, il est renvoyé en Angleterre.
Richelieu est très content de nous, et nous laisse 10% du trésor!
La polacre devient également notre propriété (à ce sujet il nous faudra des papiers), et Richelieu nous invite à Paris avec lui.
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeVen 13 Sep 2019 - 17:38

Résumé des dernières séances:

Après un mois passé à Paris, le 24 janvier 1641, Richelieu nous confie une mission: partir prêter main-forte au Gouverneur de la Nouvelle France. En effet, Charles Jacques Huault de Montmagny a besoin de renforts armés dans la région de Québec.

Le 26 janvier nous partons à Rouen récupérer les hommes et les navires.
Après avoir recruté et approvisionné à Rouen, nous appareillons le 16 février 1641.
Au bout de deux semaines de mer, nous croisons un petit convoi espagnol (deux marchands et un brigantin d'escorte) que nous arraisonnons.
Le 18 mars nous arrivons aux Caraïbes.

Le 16 avril nous sommes à l'embouchure du Saint Laurent, mouillés vers Tadoussac. Sur les conseils du pilote, nous attendons début mai pour remonter le fleuve.
Le 20 avril, le Saint François, navire de la Compagnie, mouille non loin de nous.
Le 2 mai, nous arrivons à Québec. Visite chez le Gouverneur.
Le 4 mai, réception chez le Gouverneur. Au cours de celle-ci, il nous confie une mission destinée à couper les approvisionnements en armes à feu des Iroquois. Il s'agit de prendre le Fort Orange, situé au sud du lac Champlain, le long de la Noord River. Les Hollandais doivent ignorer que l'attaque vient de la France, celle-ci étant en paix avec les Provinces Unies.
Nous serons accompagnés du chef Huron Tiokwenhi et son fils adoptif, Gauvain.

Le 11 mai, départ de Québec avec le brigantin Le Squale pour remonter jusqu'à Trois-Rivières, puis nous remontons la rivière Richelieu. Au passage, nous débarquons les 6 canons de 4 pouces pris aux Espagnols à Trois-Rivières.
Le 14 mai, nous arrivons au lac Champlain.
Le 15 mai nous atteignons l'extrémité du lac.
Le 16 mai, 6 canoës contenant 7 hommes chacun se mettent en route vers la rivière que nous devons suivre en direction du sud.
En route, une squaw iroquoise, à proximité d'un village, qui aurait pu révéler notre présence est éliminée.
Le 17 mai, nous nous arrêtons sur la Mohawk River pour observer le Fort.
Une goélette est mouillée face au fort.
Dans la nuit du 17 au 18 mai, nous passons à l'attaque. Tout notre groupe communique alors en anglais.
Après la prise de la goélette, le Fort Orange est pris à son tour.
Nous libérons un shamane Erié retenu prisonnier comme otage, et nous lui proposons de donner à sa tribu les Hollandais rescapés, qui pourront servir à leur tour d'otages à sa tribu. Il accepte.
Les notes du Commandant de la goélette nous sont traduites en anglais. Le départ en direction de l'aval, afin de regagner l'embouchure du Saint Laurent en passant devant la Nouvelle Amsterdam, est prévu pour le 20 mai.
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Nadal
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeJeu 26 Sep 2019 - 14:50

Je me dois de tempérer votre empressement à quitter le site de Fort Orange.
Tout d'abord, bien que le village Erié ne soit qu'à une journée de marche, il faudra certainement plusieurs jours  à Gauvain pour en revenir (le tant de faire un pow-wow, organiser le voyage, tout ça...) avec suffisamment d'hommes pour escorter les prisonniers (37 au total, dont 8 femmes et 6 enfants).
Vous allez devoir aussi vous occuper de la trentaine de cadavres jonchant le pont de la goélette qui doit vous permettre de fuir.
Ensuite, votre mission est de détruire le fort. Cette tâche a été assignée aux prisonniers. Leur ardeur à démolir le lieu qui leur a servi de foyer pendant des mois, voire des années, est, au mieux très modérée. Les menaces n'y changeront rien étant donné le sort qui leur est de toute façon réservé. Leur seul espoir étant dans la fuite, nul doute que leurs efforts se concentreront vers cette option.
Au point de vue technique, si la destruction des bâtiments et de l'enceinte ne pose pas trop de problèmes, celle des bastions est plus complexe. Le démontage à la main n'étant pas une solution raisonnable, il va vous falloir creuser des sapes jusqu'au coeur des ouvrages. Encore des travaux avec une main d'oeuvre toujours aussi peu collaboratrice.
Pour finir, je vous rappelle que vous êtes en territoire hostile et que l'utilisation massive d'explosif est assez peu discrète.
Bref, vous allez affronter tout un tas de petits embarras, bien chiants, qui, je le crains, vous retiendront sur place bien au-delà du 20 mai.
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeJeu 24 Oct 2019 - 17:30

Après Fort Orange

Négociations avec nos prisonniers (23 hommes, 8 femmes, 6 enfants) afin que ceux-ci nous aident à la sape des bastions et au démantèlement des palissades.
Il est convenu que les femmes et les enfants seront débarqués en territoire britannique, à Boston. Les hommes, eux, resteront comme otages chez les Eriés.
Pendant que les hommes travaillent, les femmes et les enfants sont retenus prisonniers sur la goélette; au préalable, celle-ci a été débarrassée des cadavres de l'équipage.
Les quatre canons de 6 livres du fort sont hissés sur la goélette, et viennent remplacer des pièces de 4, alors que celles-ci sont installées à de nouveaux sabords spécialement créés à cet effet.
Le stock de fourrures détenu à terre est aussi chargé à bord. Plus tard, il viendra renforcer le branle-bas.
Pendant ce temps, des sapes et des mines sont créées dans chacun des quatre bastions.

Le 21 mai 1641, malgré les efforts personnels de Guillaume en charpenterie, les transformations de la goélette "Nieuwe Stad" sont achevées (3 pièces de 4 et 2 de 6 par bordée: valeur +6).
Dans la nuit du 21 au 22 mai, Ignace repère des indiens qui se déplacent furtivement au Nord du fort.
Une alerte discrète est donnée, et les hommes sont prêts au combat.
Alors qu'ils s'approchent, les indiens sont surpris par notre salve de mousqueterie: ils chargent malgré tout et nous nous retrouvons au corps à corps, ce sont des iroquois.
Le combat est bref mais intense. Malgré une entrée fracassante au corps à corps, ils sont repoussés et leur assaut brisé.
A la fin du combat, leurs blessés sont achevés, et les nôtres sont soignés. Aucune perte. Ils étaient une trentaine.

Le 22 mai, les Eriés reviennent. Nous prévoyons un protocole d'alerte au moyen de l'édification d'un totem sur une hauteur du lac Champlain. Ils prennent les otages que nous leur remettons. Leur shamane nous promet la protection des esprits.
Après leur départ, William Mowett met le feu aux poudres et les quatre bastions sautent. L'incendie est mis aux habitations et aux palissades après que ces dernières ont été mises à bas.
Par cette nuit éclairée par les flammes, nous appareillons avec la goélette (et perdons l'ancre).
D'après les notes que nous possédons, nous avons environ 24 heures de descente jusqu'à la Nouvelle Amsterdam.

Le 23 mai au soir, nous arrivons en vue de l'île où la ville a été bâtie. Parmi les navires au mouillage, principalement des petits bateaux de pêche, une frégate retient notre attention. Nous craignons qu'elle puisse nous donner la chasse.
Nous décidons donc, un peu avant le passage de la goélette, de mettre discrètement à l'eau une pirogue avec 5 combattants dessus (Guillaume de Costentin, William Mowett, Yann Le Goff, Gauvain et Jean) afin de tenter de la faire sauter. Après l'élimination des deux sentinelles, Guillaume reste sur le pont et les autres descendent à la sainte barbe. Le bruit de leurs pas est couvert par le raffut de William, qui oblige Guillaume à se surpasser en flamand. Après la neutralisation d'une troisième personne, William installe sa mèche qui doit nous laisser le temps de nous éloigner, et l'allume.
Tout le monde regagne rapidement la pirogue, et nous pagayons avec ardeur.
La frégate saute. Le groupe regagne la goélette: celle-ci remet les voiles et s'éloigne rapidement.
La batterie du fort ouvre le feu, mais manque le navire à plusieurs reprises, puis, nous sommes hors de portée.
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeVen 25 Oct 2019 - 23:23

Pour information la frégate s'appelait Harleem. C'est d'ailleurs en mémoire des deux cents marins disparus dans la tragédie, que l'un des quartiers de la ville, qui deviendra prochainement New York, fut baptisé du nom de ce navire (info garantie par wikinadal) pirat
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeVen 1 Nov 2019 - 11:54

Paré pour la suite!!

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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeSam 18 Jan 2020 - 14:44

La fuite

Nous mettons cap le long de la côte pour rejoindre Boston, où nous libèrerons les prisonniers.

Le 25 mai, nous passons au large d'Hartford, qui semble être une toute petite colonie.
Le 26 mai, nous mouillons dans une baie, et établissons une carte du lieu.
Le 27 mai, une voile est aperçue à l'horizon, côté large. Ce navire semble faire la même route que nous, il s'agit d'un brigantin anglais. Souhaitant éviter une rencontre, la nuit venue, nous changeons de cap pour aller vers le large.
Le 28 mai au matin, le brigantin n'est plus en vue. Nous mettons cap au Nord, pour suivre la côte à une bonne distance jusqu'à la latitude de Boston, puis nous changeons de route, et mettons cap à l'Ouest.

Le 29 mai au matin, nous mouillons un peu au Nord de Boston. Une chaloupe est mise à l'eau, et une petite équipe part en reconnaissance à terre, vers la bourgade.
Nous rencontrons le prêtre anglican de la paroisse, et lui proposons l'équivalent de 50 P8 en guinées afin qu'il ne pose pas de questions, et s'occupe des 8 femmes et 6 enfants gardés sur la goélette. Pour asseoir nos propos, et lui faire comprendre le risque qu'il y aurait à nous trahir, nous lui confions que nous réalisons cette mission pour le compte de William Jackson, flibustier anglais cruel et violent. Il promet de garder le silence, de s'occuper de ces nouvelles ouailles, et semble satisfait de pouvoir s'en tirer à si bon compte.

Le 29 mai après-midi, nous appareillons rapidement et commençons à tirer des bords pour gagner le large. Là, nous rencontrons à nouveau ce brigantin de guerre anglais qui fait route vers nous. Il est au vent, et n'ayant pas de place pour fuir vers la côte, la rencontre est inévitable. Nous choisissons donc de maintenir notre cap, mais chargeons les deux bordées à mitraille et mettons discrètement au branle-bas de combat.
Lorsque nous nous croisons, nous arborons le pavillon des Provinces Unies. Il nous fait signe de mettre en panne. Il dispose manifestement de plus d'hommes et de canons que nous. Nous nous exécutons, tout en nous plaçant à son vent. Il met en panne également à plus d'une encablure, et met deux chaloupes à l'eau. Une trentaine de gardes marines conduits par un jeune officier se dirigent vers nous, et souhaitent monter à bord. Ils cherchent des trafiquants.
Nous acceptons leur venue à bord, et déclarons travailler pour des marchands hollandais en rapportant des peaux en Europe. Nous leur présentons les papiers (en hollandais) du navire et de la cargaison. Ils se méfient.
Soudain, l'officier anglais se fige en voyant notre canonnier William Mowett: il l'insulte et ordonne à ses hommes de se saisir de lui.
Aussitôt, le combat s'engage.
Une partie des hommes de la goélette reste à la manoeuvre afin de pouvoir la rapprocher de la poupe du brigantin pour le prendre en enfilade, tandis que les autres marins se battent contre les soldats. Nous sommes donc en infériorité numérique. Pendant plusieurs minutes, le combat fait rage sur le pont, les victimes tombent de part et d'autre, et malgré la mort de leur officier, les gardes marines continuent de lutter.
Pendant ce temps, au moment propice, les matelots restés à la manoeuvre font feu de la batterie tribord sur le pont du brigantin, avant de se joindre à la mêlée. Des pierriers ripostent, mais les hommes ont le temps de se mettre à l'abri. Finalement, les quatre derniers soldats se rendent. Ils sont rapidement désarmés, et la goélette peut manoeuvrer à nouveau pour présenter sa batterie bâbord et ouvrir le feu à nouveau, mais de plus loin.
Malgré les pertes subies, l'anglais dispose toujours de suffisamment d'hommes pour poursuivre le combat, et se lance à notre poursuite. Mais la goélette est plus rapide au près, et nous chargeons à boulets ramés. Lui nous endommage l'artimon avec son canon de chasse, et nous répondons avec une bordée.
Alors, nous décidons de jeter à la mer un à un nos prisonniers afin de lui faire perdre du temps: la ruse réussit, il doit manoeuvrer pour les récupérer. Les deux derniers sont mis à l'eau dans des barriques pour éviter qu'ils ne meurent dans l'eau glacée.
Nous semons ainsi définitivement notre poursuivant. Les blessés sont soignés, mais nous avons perdu 8 hommes.

Les jours suivants se passent sans encombre: peu avant d'arriver sur le Saint Laurent, nous rebaptisons la goélette "Antarès", et faisons disparaître toutes les traces qui pourraient révéler son origine, conformément aux instructions du Gouverneur, qui avait beaucoup insisté sur la discrétion de cette opération.
Le 9 juin 1641, nous arrivons à Tadoussac.
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeVen 28 Fév 2020 - 15:48

La fin de l'Antares

Après la prise de pilote à Tadoussac, Abraham Martin, face aux regards lourds de menace de l'équipage, décide de ne plus poser de question, et se contente d'assumer son rôle de guide sur le Saint Laurent.

Le 12 juin 1641, l'Antares mouille un peu en aval de Québec. Charles Huault de Montmagny, le gouverneur, préfère se rendre à bord pour entendre le compte-rendu des corsaires. Il se montre soucieux par la présence de ce navire hollandais mal maquillé, qui remettrait en question la confidentialité de l'opération effectuée.
Le parcours sanglant des envoyés de Richelieu l'impressionne visiblement, surtout la fin de la frégate qui était mouillée devant la Nouvelle Amsterdam.
Il propose au Squale de patrouiller dans l'estuaire pour protéger les pêcheurs.
Quant à l'Antares, il décidé de s'en servir comme bois de charpente: Henri Dubois, l'un des colons qui est aussi charpentier, décide d'utiliser une grande partie des œuvres vives du navire pour réaliser le toit de la nouvelle église.

Le 19 juin, le gouverneur convoque les PJ: Pierre Desportes, coureur des bois, revient du Sud Ouest, où, à une dizaine de jours de là, trois trappeurs ont repéré un camp iroquois qui sert de base à des trafiquants d'armes. Montmagny propose aux PJ de capturer ou neutraliser ces trafiquants.

La semaine qui suit est consacrée à la préparation de cette expédition: Yann, Jean, Augustin, Guy, Guillaume et 12 des marins, qui avaient été recrutés à Rouen, sont sélectionnés afin d'y participer. Il leur est enseigné des rudiments de base concernant la survie dans cet environnement. François Petit, autre coureur des bois, servira de deuxième guide au groupe. 6 canoës légers, qui devront parfois être portés, pourront être utilisés.

Le départ a lieu le 26 juin. Après un parcours épuisant pour certains en raison de leur manque d'entraînement et des maringouins, le groupe arrive au lieu de rendez-vous le 11 juillet 1641: ils sont accueillis sur les bords d'un cours d'eau par Philippe Guyon, le plus jeune des trois trappeurs restés sur place...
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeLun 2 Mar 2020 - 22:32

Les préparatifs

Le village iroquois, composé de tipis, se trouve de l'autre côté d'une colline abrupte, au bord d'un cours d'eau, vers le Sud. Un passage étroit permet de passer la crête rocheuse de la colline.
Les deux autres trappeurs sont restés en surveillance du côté Sud. Les indiens ne s'aventurent pas du côté Nord de la colline, mais vont assez souvent sur le sommet de celle-ci. Le camp doit compter une trentaine de guerriers.
Le groupe espère pouvoir enlever, de nuit, au moins deux des cinq trafiquants hollandais, après avoir neutralisé les sentinelles se trouvant au Nord du village.
Si l'alerte est donnée, le groupe prévoit de prendre par surprise les poursuivants sous un feu de mousqueterie: les tireurs devraient pouvoir se retrancher sur le flanc abrupt de la colline, versant Sud, derrière un énorme tronc d'arbre couché à terre, sous un surplomb formé par un rocher.
L'endroit est aménagé sommairement pendant que le reste du groupe, qui stationne sur le versant Nord, aide les coureurs des bois à faire des vivres.
Ce coin en pente est nommé pompeusement "le fortin" par le groupe. Les douze marins venus jusque-là y prennent place avec leurs mousquets.
De retour de leur mission d'espionnage, les trappeurs déclarent que les guerriers sont sans doute plus nombreux que prévu (quarantaine), que les indiens effectuent des tours de garde chaque nuit au Nord et au Sud de leur campement, sans doute pour éloigner les bêtes sauvages.
Le 18 juillet, les Français sont prêts à passer à l'action.
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeLun 9 Mar 2020 - 16:30

L'enlèvement

Le soir du 18 juillet, deux des trappeurs (les frères Guyon), Jean, Guy, Yann et Guillaume s'approchent discrètement des sentinelles du camp.
Celle qui fait des rondes est éliminée en premier, puis vient le tour des deux autres restées devant le feu.
Ensuite Jean et Henri Guyon montrent leur compétence de dressage pour amadouer les chiens, afin que ceux-ci ne fassent aucun bruit.
Puis, tels des sicaires psychopathes, Yann, Jean, Guy et Guillaume éliminent méthodiquement toutes les personnes présentes dans le tipi le plus proche de la limite Nord du camp.
Après cette macabre besogne, sur les indications de Philippe Guyon, c'est la tente où sont rangées les armes qui est investie. Deux des trafiquants hollandais y dorment. Ils sont neutralisés, bâillonnés,  entravés et portés jusqu'au premier tipi.
Puis Augustin, ainsi que trois volontaires choisis parmi les autres marins, rejoignent le groupe afin d'aider à porter les perches qui serviront au transport des trafiquants.
D'autres tipis sont visités, et les trois autres hollandais sont ainsi successivement découverts en compagnie de squaws... Eux aussi sont neutralisés pendant leur sommeil, et transportés jusqu'au premier tipi, à l'extrémité du campement. Leurs squaws sont éliminées impitoyablement.
A la suite de quoi Augustin se rend dans la tente contenant les armes, et y prépare une mèche lente, qu'il allume.
Enfin, les prisonniers sont transportés tant bien que mal sur la pente abrupte en direction du "fortin", lorsque du mouvement, peut-être initié par les chiens, commence à se faire entendre dans le camp. L'ascension des marins vers leur refuge se précipite, au détriment d'une relative discrétion.
C'est alors qu'une explosion, accompagnée d'un embrasement, déchire la nuit.
Des cris retentissent, et pendant ce tumulte, les prisonniers sont mis à l'abri dans le fortin.
Au bout d'un moment, gravissant le versant, deux des chiens des iroquois apparaissent. Leurs maîtres les suivent. Lâchés sur le groupe, ils attaquent, et sont tués après un bref combat derrière le grand arbre couché servant de rempart face à la pente.
Les indiens maîtrisent alors leurs autres chiens et font demi-tour.
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Auguste
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeDim 15 Mar 2020 - 22:55

Le retour

Tandis que les indiens s’occupaient de leurs morts, leurs blessés et de l’incendie qui s’en prenait à leurs tipis, nous décidâmes de faire deux équipes de cinq personnes. La première équipe, composée de Bertin, Yann, Guillaume, Jean et moi-même devait profiter de la confusion de l’ennemi pour leur infliger le plus de pertes possibles. La deuxième équipe comportait cinq membres de l’équipage, et se positionna en surplomb, à mi-chemin entre notre camp et celui de l’ennemi. Elle fut chargée de couvrir la retraite de notre premier groupe. Enfin, douze hommes restèrent au camp afin de surveiller la place forte.
Nous progressions lentement et aussi silencieusement que possible dans la forêt. Nous croisâmes tout d’abord un iroquois avec un chien, qui ne nous repérèrent pas, puis nous poursuivîmes notre chemin, au nez et à la barbe d’un deuxième groupe d’indiens. Cependant, la troisième sentinelle nous surprît. Guillaume lança aussitôt son javelot et le blessa mortellement. Le malheureux eût tout de même le temps de pousser un cri. Pendant ce temps moi et les autres lacérions le chien du sauvage, qui glapît.
Alertés par le remue-ménage, des groupes d’indiens convergèrent vers nous. Jean et Bertin étaient même persuadés d’avoir l’ensemble de la tribu aux trousses ! Six chiens firent irruption et Jean, pris à parti, fut blessé. Après s’en être débarrassés, un groupe de cinq indiens nous mît en joue. A l’exception de Jean, nous esquivâmes la salve. Nous les décimâmes, mais l’alerte était donnée.
Au loin, les sauvages affluaient. Nous battîmes donc en retraite, et, grâce au pressentiment de Guillaume, nous esquivâmes une autre salve. Les indiens étaient en train de recharger lorsque nous atteignîmes le deuxième groupe, qui ouvrit alors le feu sur nos poursuivants. Ceux-ci ralentirent, et je profitai de ce court répit pour solliciter l’aide du commandant : je soutenais Jean, blessé depuis le début de la course, et je commençais à m’essouffler.
Tant bien que de mal, nous nous jetâmes dans notre campement tandis que la première salve du groupe resté au fortin retentît. Nos hommes tuèrent quinze adversaires, et les survivants tentèrent de s’enfuir en trainant les corps des leurs. Au deuxième coup, tous furent à terre. Nous achevâmes les survivants et prîmes l’initiative d’attaquer leur camp, en profitant ainsi de leur position désespérée. Après avoir libéré les hurons prisonniers, nous repartîmes vers Québec. En chemin, d’autres hurons se joignirent à notre cortège.
De retour en ville, nous livrâmes les Hollandais au gouverneur Huault de Montmagny. Celui-ci nous apprît que la frégate détruite par nos soins au cours de la précédente mission était la propriété du sieur Cornelis Corneliszoon Jol « jambe de bois », corsaire hollandais. Ce corsaire agit sous les ordres du gouverneur de la Nouvelle Amsterdam, un certain Willem Kieft. Il aurait survécu à l’explosion et chercherait en ce moment même à recruter un nouvel équipage afin de se venger.
Le gouverneur souhaite que nous nous enrôlions à son service afin d’orienter ses choix d’attaque sur les Anglais et les Espagnols.

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Thorgeir
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeMar 7 Avr 2020 - 23:44

Résumé de la partie du 5 avril : study



Mission donnée par le gouverneur de Québec (Charles Huault de Montmagny).


But de la mission :

S'infiltrer dans le nouvel équipage du commandant hollandais Cornelis Jol. Cette infiltration doit nous permettre d'influencer les décisions de celui-ci : en effet, nous avons fait sauter sa frégate alors que la France et la Hollande sont alliées. Il nous faut trouver un bouc émissaire (les Espagnols, par exemple  Twisted Evil ) afin que Cornelis ne songe point à se venger sur des navires battant pavillon français. D'après nos informations, le commandant hollandais va certainement recruter aux Antilles.


Participants à la mission : Guy, Nadal, Yann, Augustin, Guillaume, Jean.


Préparation de la mission :

Durée : 3 semaines

Du 3 août au 9 août 1641 : Rinus Michels, un Hollandais matelot à bord du Saint Michel qui avait été libéré par Georges, Guillaume, Nadal, Guy,... lors de la prise de l'île de La Tortue nous donne des cours de flamand.

Du 10 août au 16 août : Le gouverneur de Québec nous prodigue des conseils pour déguiser notre identité au sein de l’équipage de Cornelis. Il nous fait également parvenir au fur et à mesure les dépêches à son sujet, retranscrites ici :
-   24 mai (le lendemain de l’explosion de sa frégate) : Cornelis était paré à appareiller pour l’Afrique Occidentale pour le compte de la compagnie néerlandaise des Indes Occidentales lorsque sa frégate a sauté. En réaction à cet affront particulièrement coûteux, il a affrété un navire marchand pour tenter de retrouver la goélette qui l’avait attaqué.
-   1er juin : Cornelis revient infructueux de son expédition de recherche sur le navire marchand.
-   10 juin : Wilhem Kieft, le gouverneur de la Nouvelle Amsterdam, envoie un détachement à Fort Orange à bord d’un flibot. Pendant ce temps, Cornelis cherche à armer un nouveau navire. Il aurait souhaité obtenir le Princess Amélia (le plus gros navire de la Compagnie) mais Wilhem Kieft s’y oppose. De plus, un malheur n’arrivant jamais seul, il trouve peu de volontaires pour se constituer un nouvel équipage à cause de sa réputation de malchanceux.
-   20 juin : Cornelis remonte la Noort Rivier (l’Hudson) sur un flibot pour rejoindre le détachement envoyé dix jours plus tôt.
-   15 juillet : Retour des deux flibots.
-   25 juillet : Cornelis s’embarque sur un navire marchand, le West Friesland, qui se rend à Curaçao mais doit aussi faire escale à Fort Christina en Nouvelle Suède.

Du 17 août au 23 août : Nous récupérons des informations au sujet de Cornelis auprès de Rinus, qui connaît le commandant hollandais grâce à sa participation à la bataille des dunes en 1639. Nous le faisons raconter en détail cette bataille afin de peaufiner nos nouvelles identités. Faire croire à notre participation à ce combat accroîtrait grandement nos chances d’être marins à son bord, à condition toutefois d’être crédibles...


Déroulement de la mission :

24 juin : Départ sur le Squale, dont le commandant, Georges Lefranc, souhaite arrêter la course pour profiter de la douceur du climat des Antilles en se retirant sur ses terres données par le Roi  king , situées sur l'île de La Tortue. Georges peut donc nous déposer en chemin.
Postes à bord : Commandant Georges, Second Guy, Canonnier Nadal, Quartier-maître Arthur, Bosco Yann, Maître Canonnier Augustin.
Nous laissons le Saint Michel à Québec : en effet, nous attirerions bien trop l’attention en accostant à bord d’un chébec…
Rinus n’est pas non plus du voyage : en effet, il estime le commandant Cornelis qui a eu un rôle décisif lors de la bataille des dunes. Nous ne lui avons donc pas parlé de notre mission, qu’il n’approuverait probablement pas. Par contre, Jean nous accompagne en tant que mousse.
Le gouverneur nous donne alors une mission supplémentaire à effectuer en chemin : faire escale à La Hève, en Acadie, et remettre une caisse remplie de pigeons voyageurs à Jean Tessonneau, dit le Blaireau, qu'il doit faire parvenir à son contact habituel à la Nouvelle Amsterdam.

30 août matinée: Le voyage entre Québec et La Hève s’achève sans encombre. Nous mouillons dans une crique à l’abri des regards en raison de tensions politiques sur place : deux gouverneurs se disputent le pouvoir là-bas, donc inutile d’attirer l’attention en arrivant avec un navire armé pour la course. Nous débarquons tous les six seulement à la Hève, avec la caisse, et sommes contraint d’y passer la journée entière. En effet, le Blaireau étant parti à la pêche avant notre arrivée, il a fallu attendre son retour le soir. Durant l’après-midi, notre présence n’est pas passée inaperçue à la taverne dans laquelle Nadal s’est lancé dans des récits de nos épopées. La renommée du Squale était assurément parvenue jusqu’à cette contrée... sunny
Le soir, nous retrouvons discrètement le Blaireau avec qui la prise de contact se passe bien, puis Yann et Jean déposent furtivement la caisse dans son navire de pêche, la nuit venue. Nous retournons enfin à bord du Squale et repartons.

30 août soirée: Départ du Squale vers la Floride, vent portant établi jusqu’au Cap Cod.

2 septembre : Nous atteignons Cap Cod.
Début d’une grosse tempête d’Est qui a duré plusieurs jours (en train de se calmer en fin de partie).


Déroulement de la tempête :

Georges a alternativement essayé de mettre à la cape, pour limiter d'aller trop vers la côte, puis en fuite, pour permettre aux hommes de se reposer, et pour que la coque travaille moins.
Lors de ces manœuvres, qui ont échoué à plusieurs reprises, le navire a subi plusieurs avaries, notamment la déchirure de quatre voiles, remplacées au fur et à mesure. Nous avons perdu dans l’ordre une voile du grand hunier, une voile d’artimon, une autre du grand hunier et une dernière d’artimon. A la suite de la perte de cette dernière, le Squale ne possède plus de rechanges pour ces deux voiles.
D’autre part, le hauban bâbord en haut du mât d’artimon a cédé au cours de la tempête. Ce fut l’occasion pour Guillaume de montrer avec brio qu’il n’avait rien oublié de son expérience de gabier en réparant rapidement cette avarie au sommet du mât d’artimon.
Malheureusement, le vent venait du large, aussi nous a-t-il poussé vers la côte. La réparation du hauban nous a permis de changer d’amure tout en restant au largue afin de retarder quelque peu notre avancée inexorable vers celle-ci. Le Squale était en trop mauvais état, et la mer trop mauvaise pour que nous tentions de lofer à nouveau. La côte est basse, et le mauvais temps nous a empêché de pouvoir l’identifier. Le temps est toujours nuageux, depuis Cap Cod, et aucun recalage de l'estime n'a pu être effectué. Après avoir mis l'ancre bâbord en peneau, nous avons été contraint de faire échouer le navire sur un banc de sable, et même de le ballaster pour éviter le talonnement brutal et répété dû à la houle. Fort heureusement, il semblerait a priori que nous n’ayons point heurté des récifs. Toutefois, la cale est noyée (avec nos vivres… Crying or Very sad ), impossible d’y distinguer quoi que ce soit.
Le brigantin est fortement endommagé, en particulier le flanc tribord qui est dans un état critique.

6 septembre, pendant la nuit : Le vent se calme. Nous devons attendre le reflux de la tempête pour commencer les réparations et (on espère) repartir.
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeVen 10 Avr 2020 - 11:02

"- Quoi ?? Vous avez cassé mon bateau ? Un bateau tout neuf. Nous avions épargné pendant des années pour le payer. Il reste encore des traites sur 18 ans...
- Humm, humm.
- Oui, peut-être pas 18 ans. (soupir) Bon, c'est vrai aussi qu'il n'était pas si cher que ça à l'achat. Mais il est cher à mon cœur ! Et ça compte le cœur d'un capitaine pi..corsaire. Un corsaire au service de son pays. Pays d'asile, mais pays quand même. (re-soupir) De toutes façons les espagnols en ont plein des navires. Je suis sûr qu'ils nous ferons un prix."
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeVen 10 Avr 2020 - 11:59

"Comment ça, nous ? C'était toi le capitaine, qui a pris la décision finale hein. Du reste, il n'est pas cassé, juste 'fortement endommagé avec le même niveau d'eau dans la cale qu'en dehors du navire', rien de bien inquiétant donc.
Quand aux navires espagnols, qui parle de prix ? Ils appartiennent d'ores et déjà AU PEUPLE, la Couronne d'Espagne se les approprie tout aussi injustement que la moitié du globe qu'ils prétendent leur. Allez, va falloir récupérer nos légitimes propriétés, malheureusement ça ne va se faire tout seul..." (soupir)
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeSam 18 Avr 2020 - 10:31

Thorgeir n'a pas tout à fait tort... Et en tant que capitaine tu as bien dû choisir si oui ou non on appliquait les plans proposés. Very Happy Donc c'est peut-être même à cause de toi que le brigantin est presque démantibulé. D'ailleurs, on t'a pas beaucoup entendu sur les idées afin de se sauver.
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MessageSujet: Re: ça (re)commence là   ça (re)commence là - Page 3 Icon_minitimeSam 18 Avr 2020 - 15:51

1ère escale à Jamestown


Le lendemain de notre épopée (7 septembre 1641), l’équipage répare le trou fait par le calfat, pompe l’eau contenue dans le navire et l’allège afin de tenter de le remettre à flot. Pendant ce temps, notre équipe composée d’Augustin, Nadal, Yann, Guy et Jean va chercher de l’eau et de la nourriture sur la côte la plus proche car nous sommes en fait échoués sur un banc de sable à 5miles des côtes. Une fois débarqués, nous partons à la recherche d’une source afin de s’approvisionner en eau. Une discussion s’engage quant à la localisation d’une source, Nadal avait effectivement tort tandis qu’Augustin, Guy et moi avions raison. Après 2 heures de marche, nous arrivons enfin à une source. Guy décide de cueillir des plantes comestibles tandis que nous autres cherchons du gibier, sans succès. Alors que notre second est toujours en train de cueillir des plantes nous confectionnons des collets que seul Yann réussit à faire. Enfin, nous retournons à la plage où est échoué notre canot afin de récupérer un des tonneaux et le remplir à la source. Lorsque nous arrivons enfin à la source nous le remplissons et regagnons notre navire au cours de la nuit. Je vous laisse imaginer la déception de l’équipage lorsqu’il a vu qu’au lieu de rapporter du gibier le second rapportait de la salade !

Le jour suivant, Guillaume fait un point sur la carte et nous localise non loin de l’entrée de la baie de Chesapeake. Il hésite entre deux positions :
- Soit nous sommes au sud de l’entrée de Chesapeake
- Soit nous sommes au nord de l’entrée de Chesapeake
En tout cas, ce qui est sûr c’est que la ville la plus proche est celle de Jamestown. Donc le jour même, tandis que l’équipage continue d’alléger le navire, la même équipe qu’hier part vers le nord à la recherche de la ville. L’expédition se solde par un échec, certains d’entre nous voient juste à un moment un homme sur la berge dans la forêt. Le soir, de retour, nous ne pouvons manger, nous n’avons pas eu de part de nourriture. Georges, le capitaine de l’épav… euh du navire souhaitait conserver les canons de celui-ci. Nous devrons donc partir le lendemain à Jamestown dans la direction opposée, louer une chaloupe, la ramener au brigantin afin de décharger nos canons de 4 et de 6 dessus et ainsi ne pas les perdre.

Le 9 septembre 1641, alors que nous nous équipons pour partir, nous repérons une pirogue indienne avec 3 personnes à l’intérieur. Alors, nous les rejoignons à l’aide de notre canot et Yann essaye tant bien que mal de discuter avec eux. Nous faisons donc du troc avec eux : nous leur proposons des haches, des couteaux et des cordages en échange de nourriture. Puis, nous partons vers le sud en direction de Jamestown. Au cours de la nuit, lorsque nous arrivons enfin, nous débarquons sur un ponton. Là, le garde nous ordonne de revenir en ville le lendemain lorsqu’il fera jour. Nous dormons donc en aval du fleuve, non loin d’une plantation tant bien que mal pour certains.

La nuit passée, nous rentrons dans la ville. Les gardes ordonnent à ceux d’entre nous qui ne sont pas officier de déposer leurs armes dans notre canot et de garder grand maximum un couteau ou un nerf de bœuf. Je retire alors, devant leurs yeux médusés mes armes : une dague, un sabre, un mousquet, et deux gros pistolets. Nous nous faisons ensuite conseiller par les gardes une taverne : « Drapers Arms ». Là-bas, après une belle dispute qui a failli finir en paire de claques pour moi, nous prenons, non sans plaisir un repas de bourgeois et nous nous rassasions. Après quoi, Guillaume discute avec le patron de l’auberge pour savoir quand nous pourrions voir dans cette auberge un marchand auprès duquel nous pourrions affréter une chaloupe. Le soir venu, le tavernier nous présente à des marchands, sans perdre de temps nous leurs affrétons une chaloupe après quoi nous achetons une espingole.

Au petit matin, nous récupérons nos armes auprès des gardes, fixons notre canot à l’arrière de la chaloupe et le 11 septembre 1641, nous repartons auprès du brigantin (ou ce qu’il en reste). Alors que nous nous trouvons à la sortie de la baie de Chesapeake, le vent tombe. Nous nous mettons alors aux avirons. Peu après, nous entendons des coups sur un tambour, rythmés. C’est alors que nous apercevons 3 pirogues indiennes assez longues, mais pas très larges. Elles transportent chacune 11 personnes. Sur l’une d’elles, nous apercevons un de ces emplumés danser. Ce doit être le sorcier de la tribu. Les pirogues se dirigent vers nous et nous rattrapent. Si nous ne changeons pas de trajectoire nous les croiserons vers l’avant or, notre espingole est positionnée à l’arrière de la chaloupe. Guillaume prend donc la barre et nous dirige vers le large afin qu’on puisse retarder le contact et leur tirer dessus à l’espingole. Deux des trois pirogues s’arrêtent et nous tirent dessus des flèches tandis que la troisième continue à se diriger vers nous. Nous nous faisons légèrement blesser par certaines flèches. Peu après, la pirogue qui s’est isolée est à notre portée : nous pouvons aller à l’abordage. Sans plus attendre Guillaume va sur celle-ci, lance son javelot sur un des indiens, en décapite un autre. Il est rejoint par Yann qui nous passe un de ses mousquet, tire au pistolet, sans succès. Pendant ce temps, Augustin, Guy et moi visons nos victimes : des personnes du même bord sur l’une des deux autres pirogues. Nadal va plutôt choisir de tirer sur l’emplumer qui dansait. Pendant ce temps ces deux embarcations, ne tirant plus de flèches de peur de blesser leurs camarades, se rapprochent de nous. Guillaume quant à lui continue à faire un massacre sur la pirogue sans avoir vraiment besoin de l’aide de Yann. Tandis que moi et mes camarades, dans la chaloupe, continuons à viser avec nos mousquets jusqu’à ce que nos adversaires soient proches. Lorsque la pirogue avec le sorcier à l’intérieur est à une quarantaine de mètres, nous ouvrons le feu : 3 rameurs hors de combat (dont un qui s’est presque fait arracher la jambe gauche grâce à un tir superbe), le sorcier ne danse plus (il s’est fait couper l’épaule droite grâce à un tir légendaire). Juste après avoir tiré au mousquet, Nadal ouvre le feu sur la même pirogue à l’espingole et tue 3 personnes. Après, lorsque l’autre pirogue encore indemne va arriver sur nous, nous tirons encore grâce aux armes que nous avions préparées. Pendant ce temps Guillaume continue de « s’amuser » avec les indiens et Yann donne des coups de sabres sur un qui est à l’eau. Mais, Augustin pousse un énorme cri de rage, qui provoque la panique sur de nombreux adversaires. Sur la pirogue où est Guillaume, l’indien restant mouille son pagne et s’enfuit en se jetant à l’eau. Sur la pirogue arrêtée qui a été balayée par nos balles, les rares personnes encore en vie rament afin de s’enfuir. Augustin effraye tout le monde : il a un air de psychopathe. Moi, je tire ensuite au pistolet, Augustin essaye de donner un coup de nerf de bœuf, qu’il rate, il le fait tomber, mais réussit quand même à donner un coup de pied. Tandis que Nadal et Guy sont au corps à corps, Nadal se prend un gros coup de casse-tête à la tête et tombe dans le coma sous le choc… Sur la première pirogue, comme le dernier indien s’est jeté à l’eau, Yann essaye de revenir sur la chaloupe afin de participer avec nous au combat. Sans succès (il y restera jusqu’à la fin du combat) … Et Guillaume tire un coup de feu, sans aucun succès aussi… Moi, je tire un coup de feu sur un indien et je charge sur un autre au sabre. Augustin, donne un coup de pied à un indien et Guy donne un coup de rapière. Bref, ce combat est finalement à notre avantage. A la fin du combat, Augustin, Guy et moi tirons des flèches sur la pirogue restante tandis que Guillaume donne les premiers soins à Nadal et que Yann prend la barre. Nous regagnons le « Squale » au plus vite afin que Nadal puisse y être opéré. Nous y arrivons à la tombée de la nuit.

BILAN DU COMBAT :
Notre côté : 4 blessés dont 1 coma
Côté adverse : 23 morts + 2 à l’eau blessés +1 indemne à l’eau + 6 blessés + 1 valide sur la pirogue
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